Contes et Mer Veillent : Claude Mastre, Tristan et Iseult

Festival Contes et mer veillent : le deuxième samedi du mois à 18h30

Claude Mastre
Claude Mastre

Retrouvez Claude MASTRE pour (re)découvrir la fabuleuse histoire de Tristan et Iseult.

Pathétique, épique, comique aussi, c’est peut-être la plus vieille et la plus belle de toutes les histoires d’amour… Tout le monde la connaît ou croit la connaître parce que,  fatalement, tout le monde un beau jour  est tombé amoureux

 

En pensant aux plus  jeunes :

Les lieux de l’histoire ? 

Le  royaume de Cornouailles au sud-ouest de l’Angleterre, et le royaume d’Irlande, par delà la mer.

Les personnages principaux ?

En Cornouailles, le roi Marc et son neveu Tristan, les barons jaloux et le nain Frocin.  En Irlande, le roi  et  la reine,  leur fille Iseut-la-Blonde, Brangaine sa servante, et le grand Morholt, beau-frère du roi.

En Petite Bretagne, Iseut-aux -Blanches-mains et son frère Caherdin. 

Le cœur de l’histoire ? 

Tristan a présenté avec succès la requête de son oncle : le roi d’Irlande accepte d’unir sa fille Iseut au roi Marc de Cornouailles. Au moment du départ, la reine d’Irlande confie à Brangaine un breuvage magique destiné à faire naître un amour réciproque et définitif  entre sa fille Iseut et  le roi Marc. Pendant le voyage, la servante verse à boire à Iseut et à Tristan en se trompant de flacon. Le breuvage magique fera d’eux des amants indéfectiblement liés, condamnés à une clandestinité que les barons jaloux mettront en péril, ou à une séparation qui  même dans la mort  restera impossible. 

Tristan et Iseult
Tristan et Iseult

 

En pensant aux plus grands :

Pourquoi la raconter ?

Ce qu’interroge l’histoire magnifique de  Tristan et Iseut, c’est  peut-être l’espoir que nous avons tous de fixer dans la durée cette vibration d’âme qui s’embrase et brûle aussi le corps, quand nous sommes amoureux. Nous la souhaitons éternelle. Nous la consacrons avec passion par tous moyens. Nous la renforçons d’une approbation sociale et religieuse en l’enfermant dans l’illusoire pérennité du mariage, etc.  Mais, quoi que nous fassions, nous ne faisons jamais que serrer un moment nos doigts sur une poignée d’eau ou de sable d’or qui nous échappe inexorablement. Ainsi survivons-nous le plus souvent à la mort lente de nos amours devenues peu à peu banales, tandis que l’amour qui unit  Tristan et Iseut résiste au temps et dure encore bien après eux. Cette différence est-elle  la marque éternelle de l’amour véritable auquel nous aspirons ?  Confrontés à un idéal amoureux à ce point  inaccessible, nous pourrions nous sentir appauvris. Nous ne le sommes pas. La différence qui nous sépare du mythe nous bouleverse, mais elle nous enchante et nous arrache à la lourdeur. Tristan et Iseut sont  là, parmi  nous,  pour que nous ne cessions jamais d’éprouver le grave bonheur d’aimer ; et chaque fois que nous tombons amoureux, nous avons l’illusion  de nous élever jusqu’à eux.        Claude MASTRE.  

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