Ciné Club du confinement#4

Le Ciné Cub du Confinement vous propose cette semaine deux films particulièrement touchants.

Le principe est toujours le même, vous regardez les films et venez ensuite nous rejoindre pour un échange le dimanche après-midi à 16h30 dans le groupe Facebook Ciné Club du confinement, un échange animé en direct par Eric Citharel.

Et si vous n’avez pas ou ne souhaitez pas avoir d’accès Facebook, vous pouvez laisser vos appréciations en commentaire ici.

Pour regarder les deux films :

J’ai rencontré Gérard à Douarnenez il y a très longtemps. Mais je connaissais un peu son travail à travers le journal NEKEPELL, une incroyable feuille de chou anti exploitation de cochons. Puis quelques uns de ses romans. Un grand bonhomme d’une grande générosité. Et un solide militant. Tout pour me plaire, quoi…
Venez échanger avec lui autour de ces deux petits chefs d’œuvre d’humanité que sont les deux films présentés ici. Merci à Bretagne et Diversité de les héberger.
A dimanche, 16h30
Eric Citharel

Retrouvez ici la page des Ciné Club du Confinement


Gérard Alle naît dans la région bordelaise d’un père auvergnat et d’une mère bretonne. Enfant et adolescent, il passe ses vacances chez sa grand-mère Marie-Perrine Diraison. Le temps passé avec cette bretonnante monolingue, fille de conteur, lui donne d’une part l’envie de raconter et, plus tard, d’écrire des histoires, et d’autre part, le désir de s’installer en Bretagne, ce qu’il fait à l’âge de vingt ans en rejoignant Spézet en Centre-Bretagne.
Il exerce de nombreux métiers, successivement ou en même temps (facteur à Bordeaux, docker sur le port de Concarneau, représentant en cheminées, dessinateur de fusains, travailleur clandestin dans le bâtiment, ouvrier agricole saisonnier dans le Nord, céramiste, pizzaïolo, restaurateur, apiculteur, boulanger biologique, comédien, conseiller municipal, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Nekepell), avant de se consacrer pleinement à partir de 1998 à l’écriture.
Là encore il arbore plusieurs casquettes, successivement ou simultanément : nouvelliste, romancier, auteur de polars, auteur de livres documentaires sur le monde rural et la Bretagne, journaliste pigiste (ArMen, Bretagne magazine, Villages magazine), rédacteur en chef de la revue trimestrielle Pages de Bretagne, auteur de textes de spectacles de théâtre et de marionnettes, animateur d’ateliers d’écriture. Il dirige depuis 2008 une collection de romans policiers : Les Enquêtes de Léo Tanguy. Scénariste et, depuis 2012, réalisateur de films documentaires.
Spécialiste de la ruralité ainsi que des langues et cultures minoritaires (rédacteur de dossiers sur les Berbères du Maroc, les Maoris de Nouvelle-Zélande, le catalan aux Baléares, les langues minoritaires en Europe, le Kurdistan, le multilinguisme en Vallée d’Aoste), il travaille néanmoins sur des sujets très variés, du cyclisme à l’aquaculture en passant par le cinéma.
Ses multiples expériences professionnelles et son travail de reportage nourrissent sa fiction.
Père de deux filles nées en 1998 et 1999 (Loeiza et Azilis), Gérard Alle a quitté la Bretagne centrale pour vivre à Douarnenez, à la pointe du Finistère, avec sa compagne Caroline Troin, ex-codirectrice du festival de cinéma de la ville.


En deux films réalisés à quatre ans de distance, l’écrivain et réalisateur Gérard Alle a tiré le portrait d’Yvonne, une bistrotière du Pays bigouden, et de ses clients. Mon lapin bleu la saisit dans l’exercice de ses fonctions et Al lapin a c’haloup bepred au temps de la retraite, à 82 ans. En 2002, à Pouldreuzic, en Pays Bigouden, Gérard Alle tombe amoureux d’un bistrot de campagne et de sa tenancière : Yvonne.
Dix ans plus tard, il en conçoit un projet de film : Mon lapin bleu, portrait de la patronne et de ses clients. Un condensé d’humanité dans lequel chacun peut se reconnaître. Le film est un succès, tant son charme est communicatif. Le style de l’écrivain-réalisateur se marie à la perfection avec le monde d’Yvonne, spirituel et trivial.
En 2016 sort un second film, Al lapin a c’haloup bepred (Le lapin bleu court toujours), épilogue tendre et généreux, en langue bretonne cette fois, et en tête à tête. Car entre temps Yvonne a pris sa retraite et vit encore sur place. Elle a beaucoup de visites, comme aujourd’hui celle de Yann, le romancier bigouden. C’est en breton, qu’ils conversent. Et c’est seulement en breton, sa langue maternelle, qu’Yvonne peut aujourd’hui se confier…

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